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Ombres et chuchotements dans les vignobles: les anciennes légendes des Abruzzes

  • Photo du rédacteur: Anastasia Centofanti
    Anastasia Centofanti
  • 1 avr.
  • 3 min de lecture

Saviez-vous que nos vignobles étaient habités par des créatures magiques ? Est-ce vrai?... c'est ce que pensaient nos ancêtres ! 🌙✨


Grand-mère Nicoletta et grand-père Piacentino racontaient à leurs petits-enfants des histoires de présences étranges errant autour des rangées de vignes, d'ombres furtives dansant dans l'obscurité et de bruits mystérieux semblant venir de nulle part. « Méfiez-vous des Mazzamurill », disaient-ils en riant, mais il y avait toujours un peu de sincérité dans leurs yeux. Et le soir, quand le vent faisait bruisser les feuilles des vignes, nous nous demandions : et si tout cela était vrai ?


Mais attention ! Ce n'était pas seulement notre impression : dans toutes les Abruzzes, pendant des siècles, on a cru que certaines créatures peuplaient les campagnes, les bois et les villages isolés. Certains juraient les avoir vues, d'autres racontaient qu'ils étaient victimes de leurs méfaits. Et si nous vous disions qu'aujourd'hui encore, au milieu des vignes, il nous arrive de temps en temps d'entendre quelque chose ?


Curieux ? Découvrons ensemble qui (ou quoi) vagabondait sur nos terres !


Les Mazzamurill: les lutins espiègles


Petits, invisibles et terriblement espiègles : les Mazzamurill étaient les lutins les plus craints (et les plus détestés) de nos ancêtres. On les accusait de toutes sortes de méfaits : cacher des objets, nouer la crinière des chevaux, déplacer des outils de travail et même sauter sur le lit de ceux qui essayaient de dormir. Si un tonneau de vin disparaissait mystérieusement ou qu'une rangée apparaissait inexplicablement emmêlée, il n'y avait qu'une seule explication : les Mazzamurill s'amusaient !


Le seul remède pour les calmer ? Leur laisser de la nourriture et, bien sûr, un verre de vin. Apparemment, ce sont des gourmands....


La Pantaffeca: le cauchemar qui paralyse les nuits

Vous est-il déjà arrivé de vous réveiller au milieu de la nuit avec l'impression d'être coincé, incapable de bouger ? Nos grands-parents savaient exactement à qui s'en prendre : la Pantaffeca.

Cette sombre présence était censée se placer sur la poitrine des dormeurs, les empêchant de respirer. Et elle ne choisissait pas ses victimes au hasard : elle aimait surtout ceux qui s'endormaient le ventre trop plein... peut-être après un gros dîner et quelques verres de trop !


Pourtant, parmi les vignes, grand-père Cataldo racontait l'avoir vue errer au coucher du soleil, enveloppée dans son voile noir, flottant entre les rangs de vigne à la recherche de nouvelles victimes.


Les loups-garous : quand la pleine lune (ou le vin) trompe les yeux

Dans les Abruzzes, et ailleurs, le mythe veut que certains hommes, touchés par une malédiction, se transforment en loups-garous les nuits de pleine lune. Personne ne voulait se trouver dans les champs ou dans les bois ces nuits-là, lorsque les hurlements des loups résonnaient dans les collines et que les ombres avançaient mystérieusement dans le noir.


Et il y avait ceux qui juraient les avoir vraiment vus. Comme grand-père Piacentino, qui, une nuit, en rentrant chez lui, était sûr d'avoir aperçu une ombre gigantesque dans le vignoble. Son cœur bondit : « un loup-garou ! ». Il courut s'enfermer à dans la maison, le souffle coupé et la sueur froide au front.


Le lendemain matin, la vérité est révélée. Le « monstre » n'était autre qu'un villageois qui avait un peu trop bu et avait fini par se promener dans les vignes au clair de lune.


Entre mythe et réalité, une terre magique

Aujourd'hui, ces histoires nous font sourire, mais au fond, leur charme reste inaltéré. Les habitants des Abruzzes ont toujours eu un lien profond avec leur terre, un mélange de respect et de merveille. Chez Palazzo Centofanti, nous avons grandi au milieu des vignes et nous aimons à penser que chaque bouteille de notre vin contient un peu de cette magie ancienne.

 
 
 

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